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Des paroles:

"O Cœur d'amour ! Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse mais j'espere tout de vos bontés."

"Je parlerai toujous de Dieu avec respect et humilité, et de tout ce qui regarde mon prochain avec estime et charité, de moi-meme, jamais"

"La pureté dans l'intention, l'humilité dans l'opération et l'unité dans la prétention pour "un seul Cœur, un seul amour, un seul Dieu"


St. Marguerite Marie Alacoque

« Non au gaspillage, oui à l'entraide »
A Antélias, dans un local discret, comme les volontaires qui l'animent, des personnes durement éprouvées par la vie retrouvent un peu de lumière, de la nourriture pour affronter la faim, des habits pour lutter contre le froid. Auprès de la Famille du Cour de Jésus, portée par une foi fervente à aider les plus nécessiteux, ceux-ci retrouvent une dignité qui leur a été ôtée par la misère. L'action de l'association est fondée sur une idée simple inspirée de la nécessité d'instaurer une solidarité sociale à tout prix : le partage des repas. En effet, qui d'entre nous n'a pas assisté à des mariages ou des réceptions en pensant que les restes de ces festins pouvaient nourrir autant de personnes que les convives ? Les bénévoles de la Famille du Cour de Jésus ont entrepris, eux, de mettre au point un système où ces restes pouvaient être collectés de façon sûre afin que des personnes dans le besoin puissent en profiter. Tout ce qu'il leur faut, c'est d'être avertis à l'avance des grandes réceptions, un geste bien simple pour ajouter de la joie au Cœur des hôtes comme des personnes dans le besoin.

Les débuts étaient difficiles, l'association ne trouvait pas facilement de sources de nourriture.« Certains hôtels avaient peur de nous confier les restes de leurs repas de peur qu'ils ne parviennent avariés au destinataire. Nous avons fait beaucoup d'efforts pour les convaincre que nous étions très pointilleux concernant le transport et le stockage des aliments »
En effet, l'association s'est procuré une camionnette réfrigérée et transporte elle-même la nourriture de son endroit de provenance jusqu'au centre, où elle est, une fois de plus bien stockée. L'équipe de bénévoles vérifie tout, et au moindre soupçon, se débarrasse du stock.

290 familles bénéficiaires
Aujourd'hui, il y a 80 familles qui viennent profiter de ces repas par semaine, même si le nombre de bénéficiaires s'élève en fait à 290 familles, l'association ayant mis en place une seconde activité, celle de la distribution de provisions quatre fois par an.
Pour en revenir au centre d'Antélias, qui a été mis à sa disposition par l'évêché maronite, notamment sur une initiative de l'évêque Youssef Béchara, les provisions s'entassent toute l'année, en attendant le moment de distribution. « Nous avons parfois des manques et des difficultés à nous procurer toutes les denrées nécessaires, explique Mme Stéphan. Nous aimerions qu'il y ait plus de sponsors. Ils devraient venir observer par eux-mêmes l'étendue des besoins sociaux de nos jours. »
L'association a ajouté une troisième activité dans le centre « un jour de grand froid, nous avons vu un de nos bénéficiaires entrer en bras de chemise, se souvient-elle. Depuis ce jour, nous avons décidé de procurer également des habits à nos familles. Tous les vêtements que nous avons sont neufs et proviennent de stock de boutiques. Les gens ont tout le loisir d'entrer et de choisir ce qu'ils veulent. »
En 2007, la FCJ a distribué des produits alimentaires et habits pour une valeur de 194 millions de L.L. Quand cela est possible, l'association tente de procurer un emploi au pourvoyeur de fonds de la famille s'il est au chômage. Les donateurs, pour leur part, reçoivent un reçu et peuvent compter sur le fait que tout est inscrit sur ordinateur. Les familles sont choisies parmi les plus nécessiteuses, repérées par les groupes de prières, les 65 « paroisses » dans les différentes régions libanaises. Aux occasions particulières, notamment aux fêtes religieuses, l'association organise aussi une distribution aux familles et plus particulièrement aux enfants.
Suzanne Baaklini
( L'Orient -Le Jour,6 décembre 2006)

Le centre restera fidèle à la devise : «Ne jetez pas les aliments en surplus sur vos tables,
donnez-les à notre équipe de bénévoles. Ces aliments qui pourraient finir à la poubelle,
seront au contraire, conservés, réfrigérés, empaquetés et distribués aux nécessiteux ! »


L’idée du « Non au gaspillage, oui à l’entraide » a fait son chemin.
En 2005, le centre social a ouvert ses portes dans l’Evêché maronite d’Antélias, avec la bénédiction de S.E Mgr Youssef Béchara.
Grâce à la providence divine, ce centre se trouve équipé de nombreux réfrigérateurs, d’un van frigorifié pour le transport des aliments et surtout de nombreux bénévoles et donateurs.
Nous distribuons désormais des plats à 350 familles. Le centre distribue également des denrées alimentaires et des vêtements débordant de nos placards.
Nous réalisons que l’action vient après de longues années de prière et de proximité avec Jésus et son Cœur rayonnant d’amour et de miséricorde.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de Cœur et vous trouverez le repos. » (Mt 11 - 28)

Celui qui donne ressent autant de joie que celui qui reçoit. Sinon plus ! Alors faisons ce que Jésus nous a dit de faire ; soyons généreux avec le prochain.
« Soyons généreux comme votre Père est généreux…Donnez et on vous donnera ; c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu’on vous versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous. » (Luc 6, 36)

Tous nos remerciements à ceux qui aident la Famille du Cœur de Jésus dans l’accomplissement de ses projets de bienfaisance à partir du Centre social d’Antelias. En signe de fidélité nous offrirons une messe annuelle à leur intention.

  • Mr Georges Stéphan
    Mr Georges Stéphan
  • Général Nemr Hobeika
    Général Nemr Hobeika
  • Mr Georges Naccache entouré de Souad Karam,
                    Najwa Saadeh,Edith Hobeika et Samira Haddad
    Mr Georges Naccache entouré de Souad Karam,
    Najwa Saadeh,Edith Hobeika et Samira Haddad
  • Mona Saab, Arlette Boukather, Maguy Sakr, Micheline Onayssi
                    et Hyam Abi Karam
    Mona Saab, Arlette Boukather, Maguy Sakr,
    Micheline Onayssi et Hyam Abi Karam

En conclusion

Après une période de travail et de sacrifice le centre social a pris un élan remarquable, il est devenu un centre de charité fraternelle.
Ce centre a été encouragé par tous ceux qui ont participé au dîner annuel qui fut une réussite sans précèdent.
Prions donc pour que la pauvreté dans notre société régresse et que le nombre des familles dans le besoin diminue en invoquant la miséricorde et la grâce du Seigneur.

Les habits bien choisis par Elham Khoury.
Les habits bien choisis par Elham Khoury.
Le jeudi, c’est le jour de la distribution .
Le jeudi, c’est le jour de la distribution .
Les provisions sont données avec beaucoup de joie.
Les provisions sont données avec beaucoup de joie.
Pensez-y.
Vous êtes réunis entre parents et amis. Vous célébrez une occasion heureuse, un mariage, un baptême, un anniversaire, une rencontre...
Les plateaux passent, ils restent encore de bons aliments. Pensez que ces restes peuvent servir à nourrir des personnes qui n'ont pas la chance de festoyer. Appelez les bénévoles de la FCJ. Ils s'occuperont de la collecte des aliments en surplus.
Il suffit de nous prévenir des dates de vos fêtes et nous nous occupons du reste, en vous remerciant d'avance pour tout ce que vous ferez.
Nous nous adressons également :
  • Aux propriétaires des sociétés de produits alimentaires.
  • Aux restaurateurs et hôteliers.
  • Aux organisateurs de fêtes, d'anniversaires, de mariages.
Nous vous prions de contacter le centre social pour organiser ensemble la collecte des aliments en surplus de tables et festins.

Voulez-vous participer à notre projet d'aide sociale en adoptant une famille?
Vous pouvez lui procurer habillement et alimentation à votre rythme, par l'intermédiaire de notre équipe des bénévoles.

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Visite des hôpitaux, des maisons de repos, des prisons
« C'est ce Cœur qui a aimé le monde et qui ne rencontre qu'ingratitude. » Cette phrase est devenue la devise de l'association, dont les volontaires tirent leur force de l'amour divin. Mais bientôt, les prières et la dévotion ont mené ces volontaires à rechercher le travail social, le bien-être d'autrui auprès des personnes durement éprouvées par le besoin. Ainsi, certains d'entre eux se sont habitués à visiter des hôpitaux, des maisons de repos et des prisons (Baabda et Roumié) pour y réconforter les malades, les personnes du troisième age et les prisonniers vivant dans des circonstances très rudes.
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Visite aux hôpitaux
Si au début, on m’avait demandé la raison pour laquelle j’effectuais mes visites aux malades et l’attention que je portais sur leur état, ma réponse aurait été en toute sincérité et franchise, ma curiosité de tester mes réactions profondes face à la Maladie. Mais mon étonnement fut immense en voyant devant moi des personnes assez fortes pour faire face au quotidien. Moi qui venait vers eux dans une intention de réconfort, j’ai eu la surprise de recevoir beaucoup d’amour. Ce qui a renforcé ma foi dans l’espérance. Mes visites, basées sur la prière étaient sensées apporter consolation et surtout présence humaine, ennemie de cette solitude dans laquelle le malade s’entoure. A ma grande joie, cette lueur d’espoir que je vis dans les yeux de certains, leur faible sourire serein, me fit en toute sincérité un peu honte. Moi qui suis en pleine forme à me plaindre maintes fois de choses banales. Tandis que ce Malade, avec toutes ses peines, trouve toujours dans son Cœur la force de glorifier le Seigneur.
Je te remercie de m’avoir appris cette splendide leçon de vie, Dieu tout puissant, continue de leur donner cette espérance .